Stimuler l’inclusion des personnes en situation de handicap dans la transformation rurale, c’est ce thème qui a réuni le staff du Projet d’appui à la promotion des filières agricoles (PAPFA) et du Projet d’appui au filières agricoles dans les régions du Sud-Ouest, des Hauts-Bassins, des Cascades et de la Boucle du Mouhoun (PAFA-4R) appuyés par le FIDA durant quatre (04) jours à Ouagadougou dans les locaux de l’OCADES. L’animation de la formation a été assurée par le Light for the World.
Etant donné que le développement inclusif est le seul garant d’une pleine et entière participation de l’ensemble des acteurs et parties prenantes, le SPARK vise à soutenir la prise en compte de la problématique du handicap dans les programmes mis en œuvre par le FIDA et ses partenaires, mais aussi à assurer un transfert de l’expertise auprès des partenaires engagés. C’est dans cette optique qu’une subvention est fournie par le FIDA et mise en œuvre par un consortium, dirigé par Light for the World.
Une séance de formation a été planifiée à cet effet, qui a duré du 13 au 16 Décembre 2021.
Ladite formation a regroupé au total vingt et quatre (24) participants venus de l’Unité Nationale de coordination du Projet, des unités régionales de coordination de Dédougou, de Bobo-Dioulasso et de de Gaoua. La formation a été assurée par Madame BAMBARA Annick, Chargée de Programme à Light for the world et conseillère en inclusion sociale.
La formation a été axée sur le renforcement des capacités du staff du PAPFA et PAFA-4R sur l’inclusion du handicap.
De façon spécifique il s’est agi de :
- présenter aux participants les généralités sur le handicap ainsi que le processus de production du handicap selon la classification internationale de fonctionnement et de santé (CIF) ;
- échanger avec les participants sur le processus d’inclusion des personnes handicapées dans un programme agricole ;
- définir les régions de mise en œuvre du projet SPARK ainsi que les prochaines étapes.
- présenter aux acteurs l’approche d’Académie d’Inclusion du Handicap qui sera utilisé tout au long de la mise en œuvre des projets.
Comme toute formation il y a des objectifs mais bien évidemment des attentes vis-à-vis des participants. Les attentes qui ont été formulées lors de cette formation ont été entre autres que les participants soient capables à la fin de la formation, de :
- définir et comprendre le concept du handicap ainsi que le processus de production du handicap ;
- définir l’inclusion et élaborer des projets inclusifs aux personnes handicapées dans la chaine de valeur agricole ;
- identifier et d’adopter les zones d’intervention pour le projet SPARK ;
- définir l’académie d’inclusion du handicap et ses implications dans le cadre de la mise en œuvre du projet SPARK.
Afin que ces résultats soient atteints, la formation a été participative à travers des jeux, des travaux de groupe permettant de comprendre la situation du handicap, des échanges, des questions de compréhension suivi de réponses.
Ces attentes sont-elles atteintes ? Sur cette question, Madame BAMBARA et Monsieur PARE se sont prononcés.
Pour Madame BAMBARA Annick, chargée de programme à Light for the World et conseillère en inclusion sociale spécifiquement pour ce projet, la formation a été une réussite et l’ensemble des participants, des cadres du projet sont à féliciter pour leur engagement, leur enthousiasme et leur participation vis-à-vis de la thématique sur l’inclusion du handicap qui sera pris en compte sur le terrain.
Elle n’a pas manqué de souligner que le partenariat entre les projets du FIDA et Light for the world est un partenariat gagnant-gagnant en ce sens où ils vont accompagner les unités de mise en œuvre des projets à prendre en compte les personnes vivantes avec un handicap, à les aider à avoir plus de compétences afin d’avoir plus confiance en elles et postuler pour les projets du FIDA. A son tour ajoute-t-elle, Light for the World apprendra de ce que les projets FIDA font sur le terrain d’où le terme partenariat gagnant-gagnant.
Quant à Monsieur PARE Souleymane, Responsable Genre et Ciblage du portefeuille FIDA au Burkina Faso, la formation sur l’inclusion du handicap est à saluer au regard des modules dispensés durant ces quatre (04) jours qui visaient à outiller les participants en vue d’une prise en compte de la question du handicap dans les différents projets du FIDA.
Pour lui, le partenariat entre Light for the World et les projets du FIDA est entamé pour deux ans (2022-2023) au moins, période durant laquelle Light for the World accompagnera les acteurs du ciblage afin qu’ils tiennent compte de l’intégration des personnes vivants avec un handicap dans la mise en œuvre du PAPFA et du FAFA-4R. La planification des actions prioritaires à mettre en œuvre faite lors de la formation et l’accompagnement de l’ONG, nous serons à mesure d’affirmer à la fin des projets que nous avons impacté positivement ceux-ci à travers la prise en compte des personnes handicapées dans les domaines d’intervention respectifs.
Caroline OUEDRAOGO, RGSC, FIDA au Burkina ;
Annick Yasmine NIKIEMA, Stagiaire